Le Nouvelliste
Journée de commémoration et de réflexion pour marquer les 11 ans du tremblement de terre
Jan. 11, 2021, midnight
Cette année, le gouvernement ne prévoit pas d’activités particulières ni de cérémonie officielle pour commémorer le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010 qui avait mis à genoux le pays. Pour marquer les 11 ans de la catastrophe, les autorités déclarent, comme chaque année, ce 12 janvier « journée de commémoration et de réflexion… » Il n’y a pas non plus d’activités particulières annoncées de la part des organisations de la société civile pour marquer les 11 ans du séisme qui avait fait plus de 250 000 morts, selon les chiffres officiels. Dans un communiqué publié lundi, le secrétaire général de la présidence rappelle à la population en général et à la presse en particulier que par arrêté en date du 6 janvier 2015, le 12 janvier est déclaré « Journée de commémoration et de réflexion dédiée à la mémoire des victimes de la catastrophe provoquée par le tremblement de terre ayant dévasté le pays le 12 janvier 2010. « En conséquence, durant la journée du mardi 12 janvier 2021 marquant le onzième anniversaire de cette tragédie : le drapeau national sera mis en berne ; les discothèques et autres établissements assimilés resteront fermés. Les stations de radio et de télévision sont donc invitées à programmer durant la journée du 12 janvier des émissions et de la musique de circonstance », exhorte Lyonel Valbrun, secrétaire général de la présidence. Il faut souligner que le pays va commémorer les 11 ans du tremblement de terre cette année dans un contexte de propagation des cas de coronavirus sur le territoire national. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministre de la Santé publique, depuis l’apparition du virus en Haïti en mars 2020, au total 10 241 cas d’infection, 237 cas de mortalité ont été enregistrés et 8 745 patients traités. Dans une circulaire, les autorités sanitaires rappellent aux recteurs des universités, doyens des facultés, responsables d’écoles professionnelles et aux directeurs d’établissements scolaires l’obligation et la nécessité de faire respecter de toute urgence les mesures barrières afin de limiter la propagation du virus.