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Juno7

Pour le CARDH, seule une force internationale adaptée peut aider à stopper le règne des gangs

Jan. 29, 2023, midnight

Le tout dernier rapport du Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme () fait état de 14 policiers tués en 2018, 37 en 2019, 29 en 2020, 31 en 2021 et 54 en 2022 pour affirmer que les assassinats de policiers se font à un rythme exponentiel.Tout en appelant à ce que la police nationale soit dotée de nouveaux moyens adéquats pour faire face aux gangs armés qui sèment la terreur, l’organisation des droits humains estime que face au pourrissement de la situation, seule une force étrangère spécialisée peut aider la police à rétablir l’ordre. Car, les efforts de la police sont largement insuffisants pour freiner la prolifération des gangs. « La situation d’insécurité quasi généralisée qui prévaut en Haïti engendrant une grave crise humanitaire et des violations de droits humains est insoutenable. L’assassinat en cascade de policiers, la hausse du kidnapping, les cas de viols contre des femmes et des filles, l’extension des gangs…confirment chaque jour la nécessité d’une intervention internationale adaptée (bilatérale ou multilatérale) pour accompagner la police afin de déloger les gangs et du coup renforcer l’institution policière en (matériels, formation, unités d’élites, technologies…) », écrit le CARDH.Dans ce rapport, l’organisation de défense de droits humains avance qu’au nom du principe de la responsabilité de protéger, l’international devrait sortir de la rhétorique de promesses, de réunions … pour agir concrètement, sinon, ajoute-t-elle, on continuera d’assister à l’effondrement d’Haïti.