Le Nouvelliste
Que peut-on faire pour éviter le divorce ?
Nov. 12, 2020, midnight
Depuis quelque temps, l’institution du mariage n’est plus ce qu’elle était autrefois. Ces jours-ci, les conjoints, pour une peccadille, prennent le chemin de la justice pour demander la dissolution des liens matrimoniaux. Alors qu’autrefois, avant d’emprunter la voie qui conduit au divorce, ils sollicitaient le concours des deux premiers témoins (parrain et marraine) de leur union et en cas d’échec, le leader religieux et même le notable de la zone. Ils oublient parfois que le mariage comme tout autre contrat synallagmatique est générateur d’obligations réciproques. Parmi lesquelles : devoir de fidélité, de secours et d’assistance. En prenant cet engagement solennel, les époux ont juré de vivre ensemble, dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, de renoncer à tout autre homme ou à toute autre femme jusqu’à ce que la mort les sépare. D’autres couples plus prudents ont choisi, avant la date de la célébration du mariage, de se rendre en l’étude d’un notaire afin de rédiger un contrat de mariage. À travers cet acte, ils expriment la manière dont seront gérés les biens qu’ils auront acquis pendant le mariage. Notons que si les conjoints ne rédigent pas un contrat de mariage, ils risquent de tomber d’office sous le régime de la communauté légale. C’est-à-dire qu’en cas de divorce, les biens seront partagés à parts égales. Les facteurs qui provoquent la séparation de corps et même le divorce sont l’intolérance, l’insouciance, l’incompréhension, le déficit de communication. On a comme l’impression que les conjoints n’étaient pas prêts pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est avec peine que l’on constate que l’union libre, à la différence du mariage, résiste aux difficultés inhérentes à la vie de couple. Peut-être que les gens se rendent compte que le mariage leur confère des droits. Dans ce cas, on peut dire que trop de droits tuent le mariage. Donc, les intérêts particuliers sont privilégiés aux intérêts de ceux des enfants. L’incertitude du lendemain provoque le divorce qui débouchera, à coup sûr, sur la séparation des biens.